Depuis trente ans au moins, la France vit une crise. Ses manifestations étant d'abord sociales (chômage, taxes, pouvoir d'achat), beaucoup proposent des solutions qui restent sur le terrain social. Les remèdes proposés seront insuffisants, car la racine de la crise est plus profonde.
La thèse officielle est la suivante : le 12 février 1938, à Berchtesgaden, la chancelier autrichien antinazi Kurt Schussningg conféra avec Hitler. Ayant compris que l'Allemagne voulait s'emparer de l'Autriche, le 9 mars 1933, il annonça l'organisation d'un plébiscite sur l'indépendance de son pays. Le peuple autrichien lui-même proclamerait sa volonté de ne pas devenir allemand. Deux jours plus tard, après deux ultimatums à Vienne par Berlin, les troupes nazies pénétrèrent en Autriche. Aujourd'hui encore, le visiteur du Mémorial de Caen peut lire : "Préparée de longue date avec le parti nazi autrichien, l'annexion de l'Autriche inaugure la politique d'expansion du Reich". Autrement dit : avec cette annexion, Hitler confirmait sa volonté de prendre sa revanche sur 1918 et de dominer l'Europe. La réalité est cependant tout autre. Dans cette vidéo, Vincent Reynouard l'explique, documents à l'appui...