Depuis trente ans au moins, la France vit une crise. Ses manifestations étant d'abord sociales (chômage, taxes, pouvoir d'achat), beaucoup proposent des solutions qui restent sur le terrain social. Les remèdes proposés seront insuffisants, car la racine de la crise est plus profonde.
Dans cette deuxième partie, Vincent Reynouard s'appuie sur la presse de l'époque pour rapporter les témoignages des prisonniers et des travailleurs français en Allemagne. Leurs déclarations, qui en surprendront beaucoup, attestaient la bienveillance des Allemands ainsi que leur volonté d'entente avec la France. Depuis 1944, ces témoignages sont occultés par les historiens, au motif qu'il s'agirait de "propagande" (sous-entendu : mensongère) diffusée par la presse collaborationniste. Or, de très nombreux témoins avaient accepté de donner leur identité. Après la guerre, il aurait suffi de les retrouver pour qu'ils infirment leurs propos (en expliquant, par exemple qu'on les leur avait prêtés abusivement ou qu'ils les avaient tenus soit échange d'une promesse, soit en échange d'argent, soit suite à des menaces). A ma connaissance, toutefois, aucune étude n'est parue, qui aurait démontré la fausseté des descriptions fournies sous l'Occupation. Les vainqueurs se contentèrent de les occulter et de les couvrir avec leur propagande "d'atrocités nazies".
C'est donc tout un pan oublié de notre Histoire que Vincent Reynouard ressort aujourd'hui, références à l'appui. Telle est la véritable œuvre de Mémoire nécessaire à l'Europe.
Plan du premier volet :
Un grand savant français et un journaliste sud-américain révisent leurs préjugés sur l'Allemagne 1°) "Anti-boche", le grand savant Français Georges Claude devient partisan de la Collaboration 2°) Un journaliste sud-américain ami de la France révise ses préjugés sur le Reich
Les travailleurs français en Allemagne profitent des réalisations sociales du IIIe Reich et constatent l'amitié allemande pour la France 1°) Les réalisations sociales profitent aux travailleurs et à leurs familles